De plus en plus de Français souhaitent, depuis maintenant quelques années, se lancer dans l’autoentrepreneuriat. Ce statut séduit en effet de très nombreuses personnes pour ses très nombreux avantages. Elle permet en effet d’être son propre chef, d’adapter son emploi du temps en fonction de son travail, de bénéficier de formalités administratives moins lourdes et d’espérer toucher de bons revenus. Certains se tournent alors vers la microfranchise solidaire, un dispositif idéal pour ceux qui souhaitent créer leur propre emploi. Mais qu’en est-il réellement ? On fait le point.
La franchise : quelques éléments d’explications
Vous connaissez sûrement d’ores et déjà le concept de franchise. Il s’agit d’un système dans lequel une maison mère autorise un particulier à développer sa propre activité et à faire usage de son logo, de ses produits, etc. Cela permet alors au franchiseur (la maison mère) de développer son implantation sur un territoire et au franchisé de gérer sa propre entreprise.
Cette solution existe pour de très nombreux secteurs d’activité : il est possible d’opter pour une franchise de cuisiniste, de chaine de restaurant ou même de commerce de gros (on pense par exemple à Leroy Merlin).
La microfranchise : un mécanisme calqué sur le système de la franchise
Comme vous pouvez vous en douter, la microfranchise fonctionne de la même manière que la franchise. À quelques exceptions, près, évidemment. En effet, la microfranchise s’adresse à des petits commerces, dont le concept peut être dupliqué rapidement et facilement.
A contrario, la franchise s’adresse à de gros commerces, tels que les chaines internationales de restauration rapide. À cela s’ajoute le fait que les formalités administratives et juridiques sont moins lourdes dans le cadre de la micro-franchise. Finalement, le micro-franchisé conserve une responsabilité juridique propre, ce qui lui permet de prendre un grand nombre de décisions.
Comment ouvrir une microfranchise ?
Il est relativement simple de reprendre une franchise dans le cadre de la microfranchise. Il s’agit en effet d’un accord entre un franchiseur et un franchiseur formalisé par un contrat à valeur juridique.
Le plus souvent, le franchiseur s’engage à accompagner le franchisé dans la création d’entreprise. De son côté, le franchisé peut se tourner vers un microcrédit solidaire afin de bénéficier des fonds pour créer sa micro-franchise. Le franchiseur peut également décider d’aider sa filiale en lui fournissant les fonds nécessaires pour créer sa microfranchise.
Ainsi, la microfranchise solidaire est un nouveau concept qui s’appuie sur le fonctionnement de la franchise traditionnelle. La microfranchise s’adresse cependant aux jeunes entrepreneurs qui souhaitent mettre en place un commerce rapidement rentable.